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À l’origine, les décroissants combattaient la technocratie au lieu de la célébrer

« Tout notre combat écologiste est d’affronter l’imaginaire croissanciste, capitaliste et plus largement technicien. »

– Serge Latouche, économiste décroissant, interviewé dans La Décroissance (n°193, octobre 2022)

L’omniprésence des représentants de l’éco-technocratie dans les médias de milliardaires[1] (et même dans les médias soi-disant alternatifs[2]), ainsi que la requalification mensongère du rationnement en virage décroissant, témoignent de l’OPA hostile qu’est en train de mener l’aristocratie technicienne sur le mouvement de la décroissance. L’une des plus grandes menaces pour les dirigeants, les milliardaires et les bureaucrates, une menace vitale pour l’ensemble du système techno-industriel, serait la perte de l’autorité des ingénieurs et des scientifiques sur les masses. Comme l’avait très tôt compris le père du lavage de cerveau Edward Bernays, les dirigeants contemporains « ne peuvent plus faire ce qu’ils veulent sans l’assentiment des masses, et ils ont trouvé dans la propagande un outil de plus en plus fiable pour obtenir cet accord[3]. » Sans l’autorité des prêtres de la technoscience, la religion industrielle périclite, et c’est l’ensemble du système technologique qui risque la dislocation.

Ce n’est donc pas un hasard si l’ingénieur polytechnicien Jean-Marc Jancovici, avec le « plan de transformation de l’économie française[4] » (PTEF) élaboré par le think tank qu’il préside, est appelé à la rescousse. Rien de tel qu’un plan associé au matraquage de la propagande pour faire accepter au peuple l’inacceptable – des sacrifices à court terme pour un avenir toujours plus merdique, toujours plus incertain. Le plan, c’est l’outil favori des fascistes et des stalinistes pour passer en force. En France, rappelons que le premier plan a été instauré sous le régime de Vichy[5]. Historiquement, les plans font souvent figure de politiques de « rattrapage » économique et industriel dans le cadre de la concurrence inter-étatique mondiale. Pour s’en convaincre, il suffit de se plonger dans l’histoire de la planification étatique, par exemple en lisant L’œil de l’État : moderniser, uniformiser, détruire (1997) de l’anthropologue James C. Scott. Le PTEF de Janco, c’est passer en économie de guerre pour adapter le capitalisme industriel à la contrainte énergétique et prolonger autant que possible sa durée de vie. En d’autres termes, l’idée est d’éviter de tout détruire maintenant, histoire de prolonger le plaisir tout en assurant la reproduction de l’aristocratie technicienne[6].

Pourtant, comme le rappelle Serge Latouche dans une interview donnée récemment au journal La Décroissance, écologistes et décroissants ont depuis le départ combattu la technocratie, le gigantisme de l’industrie et la dépossession généralisée sur laquelle s’est bâtie la société industrielle. Alors quand un technocrate nucléariste est qualifié de « décroissant[7] » par le journal du milliardaire Xavier Niel, pape de la startup nation, de l’agriculture connectée et de la viande de synthèse[8], ça me fait doucement rigoler. La décroissance planifiée par l’État est une escroquerie intellectuelle pour la simple et bonne raison que toute entreprise de planification exige des moyens techniques colossaux, une surveillance et un contrôle massifs pour veiller à l’atteinte des objectifs du plan. Par ailleurs, la planification repose sur l’hypothèse, largement invalidée par les expériences historiques, d’un possible contrôle humain rationnel du développement des sociétés[9].

Pour remettre les choses au clair, j’ai reproduit ci-dessous un extrait du livre Technocritiques : du refus des machines à la contestation des technosciences (2014) de l’historien François Jarrige. Il retrace rapidement l’histoire du mouvement de la décroissance et rappelle que l’abolition de la technocratie fait partie de son ADN.


Bifurcations, décroissance et transition : retrouver les low-techs (par François Jarrige)

Si les années  1980-1990 sont dominées par le tournant libéral et l’imposition d’un nouvel ordre technologique porté par la mondialisation et le marché, le début du XXIe siècle fourmille de trajectoires alternatives. Les utopies concrètes n’ont pas disparu, elles sont au contraire légion et protéiformes en Europe. Certaines expériences anciennes se poursuivent, comme celle du village de Marinaleda en Andalousie ou celle de Longo Maï en Provence[10]. À Marinaleda, en 1979, au lendemain de la période franquiste, le syndicat des travailleurs agricoles remporte les élections municipales et engage des luttes pour collectiviser les terres et améliorer la situation des ouvriers. Un riche propriétaire terrien voit ainsi une partie de ses champs de coton exploités mécaniquement expropriés et reconvertis en cultures de fruits et légumes : « Pendant la lutte, les machines étaient la cible régulière de sabotages. Elles étaient le symbole haï de la mécanisation qui privait les gens d’emploi, la cause d’encore plus de pauvreté parmi les villageois[11]. » Dans cette enclave, les décisions politiques et économiques sont prises en assemblée générale et le salaire est le même pour tous. L’« archipel » de Longo Maï, qui réunit diverses expériences coopératives dans le sillage des années 68, lutte de son côté contre le développement « mortifère » de l’industrie agroalimentaire et ses solutions techniques en se réappropriant les savoir-faire paysans et artisanaux. D’autres expériences, comme le village-squat anarcho-punk de la Vieille Valette, dans les Cévennes, sont plus récentes. Les habitants y expérimentent un mode de vie autogéré fondé sur la simplicité et le refus du matérialisme. Si les acteurs de ce collectif nient rejeter en bloc la société industrielle et ses technologies, le labour y est fait sans tracteur, au moyen d’une charrue tirée par une jument. Pas de nostalgie dans ce choix, mais une évidence : c’est la solution la moins coûteuse, la plus efficace sur les petites terrasses cévenoles et la plus agréable car le travail se fait ainsi « sans bruit, sans moteur, sans pollution ». Le village, équipé en panneaux solaires, est autonome en électricité et possède un téléphone et un ordinateur unique pour tous.

Ces expériences communautaires s’inscrivent dans une longue tradition de dissidence à l’égard du capitalisme, de son injonction consumériste et de son gigantisme technicien. Pourtant, quelque chose d’inédit surgit aujourd’hui qui donne à ces expérimentations une force critique inégalée : le sentiment d’urgence produit par la certitude croissante de l’imminence de la catastrophe. Depuis le début des années 2000, la critique des techniques modernes est en effet portée par la recomposition profonde du langage chargé de dire l’état du monde. Le constat de la fin de l’ère de l’abondance et de la société de croissance se répand. Le thème de la « décroissance », encore inexistant dans les années 1990, s’impose de plus en plus et gagne en audience, dans un fourmillement d’expérimentations et de querelles. Plusieurs conceptions s’affrontent et les tentatives de définition et d’analyse pour circonscrire cette constellation complexe se multiplient, comme le montre l’inflation rapide des publications[12]. La «  décroissance  », c’est d’abord un « mot-obus », une stratégie discursive provocatrice qui entend porter l’attaque au cœur du système idéologique dominant. Le mot « décroissance » a d’abord été introduit par Jacques Grinevald pour traduire le travail du mathématicien et économiste roumain Nicholas GeorgescuRoegen, théoricien et père fondateur de la bioéconomie, qui a tenté de rompre avec la théorie économique standard en intégrant le concept physique d’entropie[13]. Longtemps invisible et marginalisée, l’œuvre de Georgescu-Roegen fait aujourd’hui l’objet d’un réinvestissement important de la part des théoriciens de l’économie écologique, comme l’Américain Herman Daly. En 2012, un Nicholas Georgescu-Roegen Annual Awards est d’ailleurs instauré en son honneur en Inde. C’est sans doute en France que le mot « décroissance » a circulé le plus massivement grâce à la création en 2004 du journal éponyme La Décroissance. Par son ton volontairement satirique, provocateur et sans concession, le journal, vendu en kiosques à plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires, contribue à diffuser le mot dans l’espace public. Par la suite, des sites internet, des marches, des manifestations comme les «  contre-Grenelle  », et même l’apparition d’un Parti pour la décroissance (PPLD), ont accentué la visibilité de ce mouvement en dépit des condamnations régulières dont il est l’objet et des polémiques stériles qui l’agitent.

La décroissance n’est ni une idéologie unifiée et close, ni un programme d’action. C’est d’abord une mouvance complexe, traversée par de nombreuses lignes de fracture mais réunie par quelques sentiments et analyses partagés. Le thème tire sa force de son iconoclasme car il bouleverse les certitudes et les évidences, perturbe les lignes et clivages politiques habituels ; d’où l’incompréhension massive et le grand nombre de commentaires absurdes qu’il suscite. La décroissance renvoie en réalité à des imaginaires pluriels : théorie économique alternative pour certains, simple posture provocatrice pour d’autres, quête d’une nouvelle manière d’être au monde et d’une « simplicité volontaire » difficile à théoriser pour beaucoup. La décroissance implique fondamentalement de modifier les instruments techniques par lesquels s’opère notre rapport au monde, en commençant par critiquer le gigantisme, l’absurdité et le caractère non soutenable de nombreux choix techniques du passé et du présent. Même ceux qui refusent d’utiliser la notion de décroissance –  pour des raisons essentiellement stratégiques  –, comme l’économiste Jean Gadrey, placent aussi la critique des « technoscientistes » au cœur de leur analyse. Les discours sur la « croissance verte » ou la « croissance immatérielle », présentées comme les solutions, ne sont que l’illusion d’une «  foi inébranlable dans de grandes découvertes » et dans les technologies du futur qui n’existent pas[14].

La critique des technosciences, de l’emprise des technologies et du gigantisme technicien constitue d’ailleurs l’un des piliers des analyses « décroissantes ». Jacques Grinevald considère qu’il s’agit d’un élément central de la théorie de Georgescu-Roegen. Celui-ci « ne nie pas le progrès technique (historiquement imprévisible) : il en souligne seulement les limites physiques et économiques (qui n’excluent d’ailleurs pas d’autres limites, biologiques, sociales, politiques et éthiques). Il nous rappelle aussi qu’il n’est pas univoquement synonyme de progrès[15] !  ». Face aux lois physiques, qui impliquent la finitude de l’énergie comme des ressources minérales, Georgescu-Roegen propose de «  glisser lentement et sans catastrophes vers une technologie moins “chaude”. Évidemment, cette dernière technologie ne pourrait être qu’un nouvel âge de bois, différent quand même de celui du passé, parce que nos connaissances techniques sont plus étendues aujourd’hui. Il ne pourrait en être autrement étant donné que tout processus évolutionniste est irréversible. Et si ce retour devient nécessaire, la profession des économistes subira un changement curieux : au lieu d’être exclusivement préoccupés de croissance économique, les économistes chercheront des critères optimaux pour planifier la décroissance[16] ». Qu’il s’agisse de « décoloniser notre imaginaire » des conceptions économistes et développementistes, comme l’explique Serge Latouche, de retrouver du lien grâce à la relocalisation et à l’appel à la «  simplicité volontaire  », ou de réduire l’empreinte écologique, c’est toujours le primat des techniques industrielles et de leurs méfaits qui est en cause. La revue Entropia, fondée en 2006 pour renforcer la consistance théorique de l’idée de décroissance, consacre d’ailleurs son troisième numéro au thème « technique et décroissance ». Tout en prenant soin de se démarquer de l’habituelle « complainte des technophobes », les auteurs montrent comment «  la technique a contribué à faire de la planète un territoire à asservir » et pourquoi « la raison instrumentale de domination du monde n’est pas un modèle viable ». Face aux croyances technophiles non questionnées, il s’agit de montrer que «  la virtualité techniciste n’a pas moins de limites que le monde réel » et qu’elle doit être soumise à « une société de responsabilité et de fraternité[17]  ». Dans le journal La Décroissance, les articles dénonçant l’emprise numérique, l’aliénation par les objets, les « saloperies » technologiques du quotidien reviennent régulièrement.

Hors de France, la notion de décroissance n’occupe pas la même place, même si des groupes locaux existent aussi ailleurs. En Angleterre, par exemple, la critique de la société de croissance a conduit au développement d’initiatives centrées prioritairement sur l’échelle communale. L’utopie passe par le mouvement dit des « transition towns » né en 2005 dans la petite ville de Totnes, au sud-ouest de l’Angleterre. Cette expérience initiée par Rob Hopkins a rapidement essaimé outre-Manche, donnant naissance à de nombreux groupes locaux – environ un millier recensés en 2012 – et à la publication de manuels pratiques de transition traduits dans de nombreuses langues[18]. Rob Hopkins a lui-même enseigné la permaculture –  cet ensemble de méthodes agricoles économes en énergie et respectueuses des êtres vivants et de leurs relations réciproques  – et la critique de l’appareillage technoscientifique gigantesque des sociétés industrielles est au cœur du projet de transition vers une « société post-pic pétrolier ». Selon Luc Semal, qui étudie ces expériences, ce mouvement contribue à remodeler en profondeur «  le paysage politique des mobilisations écologistes ainsi que les termes du débat sur l’écologisation des sociétés industrialisées[19] ». L’enjeu de ces expériences est d’imaginer des scénarios réalistes de « sobriété heureuse  », d’élaborer des trajectoires alternatives pour éviter l’effondrement. Ces mouvements, et beaucoup d’autres, comme les divers projets de «  ralentissement  » (slow), poursuivent et renouent avec la vogue des technologies douces et alternatives des années 1970. L’enjeu est d’assumer la critique du déferlement et du gigantisme technologiques contemporains pour élaborer des «  techniques biologiques  » qui ne rompent pas les équilibres naturels, ou des techniques «  basses  », plus simples, moins consommatrices d’énergie et aisément réparables. Dans le secteur agricole notamment, le retour du sans-labour ou de la culture attelée –  souvent présenté comme un retour en arrière – est plutôt une avancée fondée sur une meilleure connaissance des milieux et de leur fonctionnement. La permaculture en plein essor et les nombreuses expériences agroécologiques participent également de tentatives de bifurcation. Il ne s’agit pas de récuser le savoir et les techniques, mais de réduire leur consommation énergétique, leur emprise sur la nature. En 2007 est créé le Low-tech Magazine, dont le sous-titre est «  Doubts on progress and technology  », afin de mettre en question des technologies contemporaines, devenues les « idoles de notre société », en redécouvrant les outils et procédés anciens, considérés comme obsolètes et pourtant souvent viables[20]. Philippe Bihouix, ingénieur spécialiste du cycle de vie des objets, connu pour ses travaux sur la raréfaction des métaux[21], en appelle également au développement de « basses technologies » et à une refonte complète de la compréhension des objets techniques, de leur fabrication comme de leur usage dans une société nécessairement différente. «  Puisque la high-tech ne résoudra pas les problèmes dans lesquels nous sommes enferrés, conclut-il, il faut donc prendre l’exact contre-pied et se tourner, au plus vite et massivement, vers la low-tech, les basses technologies[22]. » La critique des techniques est devenue omniprésente tout en restant peu légitime dans les milieux dominants  : le soupçon d’obscurantisme, la difficulté à sortir d’une idéologie du progrès et à imaginer des futurs marqués par la contraction des ressources et des consommations, l’impératif d’être « connecté » dans un monde toujours plus technologisé, la profusion de discours techno-enthousiastes dans les médias, poussent beaucoup à un regard condescendant. La critique des techniques n’est pas plus facile aujourd’hui que dans les années 1950 – lorsque Günther Anders prévoyait « une mort intellectuelle, sociale ou médiatique » à celui qui s’y risquerait – alors même que nous sommes censés être entrés dans un âge plus réflexif et plus durable  ! À  l’heure de la prolifération parallèle des risques technologiques et des nouveaux dispositifs techniques aux effets incertains, notre monde est décidément entré dans une période de doute et d’ambivalence, tiraillé entre la croyance persistante que la technique permet de résoudre les problèmes à venir et la conviction profonde qu’il n’en est rien.

François Jarrige


  1. https://start.lesechos.fr/societe/engagement-societal/jean-marc-jancovici-pourquoi-cet-ingenieur-pro-nucleaire-plait-il-tant-aux-jeunes-ecolos-1852363

  2. https://www.socialter.fr/article/jean-marc-jancovici-l-europe-est-en-decroissance-energetique-depuis-2007-1

  3. Edward Bernays, Propaganda : comment manipuler l’opinion en démocratie, 1928.

  4. Voir The Shift Project, Climat, Crises : Le plan de transformation de l’économie française, 2022.

  5. https://reporterre.net/Les-Trentes-Glorieuses-etaient

  6. https://theshiftproject.org/former-les-ingenieurs-a-la-transition/

  7. https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/03/18/jean-marc-jancovici-un-decroissant-pronucleaire-en-campagne_6118014_4500055.html

  8. https://basta.media/Xavier-Niel-hectar-une-ecole-pour-livrer-l-agriculture-aux-nouvelles-technologies

  9. Voir à ce sujet l’excellente analyse du mathématicien Theodore Kaczynski dans Révolution Anti-Tech : pourquoi et comment ?, 2016.

  10. Isabelle FREMEAUX et John JORDAN, Les Sentiers de l’utopie, coll. «  Zones  », La Découverte, Paris, 2011.

  11. Ibid., p. 116.

  12. Voici quelques-uns des ouvrages fondateurs, ou les plus clairs, publiés ces dernières années en France, dans l’ordre chronologique : Paul ARIÈS, Décroissance ou barbarie, Golias, Villeurbanne, 2005 ; Serge LATOUCHE, Le Pari de la décroissance, Fayard, Paris, 2006  ; Nicolas RIDOUX, La Décroissance pour tous, Parangon, Lyon, 2006 ; Vincent CHEYNET, Le Choc de la décroissance, Le Seuil, Paris, 2008 ; Baptiste MYLONDO (DIR.), La Décroissance économique. Pour la soutenabilité écologique et l’équité sociale, Éditions du Croquant, Bellecombeen-Bauges, 2009 ; Denis BAYON, Fabrice FLIPO et François SCHNEIDER, La Décroissance. Dix questions pour comprendre et en débattre, La Découverte, Paris, 2010  ; Stéphane LAVIGNOTTE, La décroissance est-elle souhaitable ?, Textuel, Paris, 2010 ; Michel LEPESANT (DIR.), Notre décroissance n’est pas de droite, Golias, Villeurbanne, 2012 ;Agnès SINAÏ (DIR.), Penser la décroissance. Politiques de l’Anthropocène, Presses de Sciences Po, Paris, 2013  ; Giacomo D’ALISA, Federico DEMARIA, Giorgos KALLIS, Décroissance. Vocabulaire pour une nouvelle ère, Le passager clandestin, Neuvy-en-Champagne, 2015.

  13. Nicholas GEORGESCU-ROEGEN, La Décroissance. Entropie, écologie, économie, présentation et traduction de Jacques Grinevald et Ivo Rens, Éditions Sang de la terre, Paris, 1995 [première édition, 1979].

  14. Jean GADREY, Adieu à la croissance. Bien vivre dans un monde solidaire, Les Petits Matins/ Alternatives économiques, Paris, 2010, p. 56.

  15. Préface à la 2eédition.

  16. Nicholas GEORGESCU-ROEGEN, La Décroissance, op. cit., chap. 4.

  17. « Technique et décroissance », Entropia, nº 3, 2007.

  18. Rob HOPKINS, Manuel de Transition. De la dépendance au pétrole a la résilience locale, Éditions Écosociété, Montréal, 2010.

  19. Luc SEMAL, «  Politiques locales de décroissances  », in Agnès SINAÏ (dir.), Penser la décroissance, op. cit., p. 142-143 ; et « Militer à l’ombre des catastrophes. Contributions à une théorie politique environnementale au prisme des mobilisations de la décroissance et de la transition », thèse de sciences politiques, université de Lille 2, 2012.

  20. https://www.lowtechmagazine.com/

  21. Philippe BIHOUIX et Benoît DE GUILLEBON, Quel futur pour les métaux ?, EDP Sciences, Les Ulis, 2010.

  22. Philippe BIHOUIX, «  Dessine-moi une débâcle. Quelle échappatoire à la saturation technicienne ?  », Entropia, nº 14, 2013 ; Philippe BIHOUIX, L’Âge des Low Tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, Le Seuil, Paris, 2014.

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