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La gauche, la technocratie et la fable de la neutralité de la technologie

Seconde partie de la recension du livre de Marius Blouin De la Technocratie. La classe puissante à l’ère technologique (2023). Les autres parties sont à lire ici :

Illustration : images de la mine de fer à ciel ouvert de Carajás, l’une des plus grandes du monde, creusée au beau milieu de la forêt amazonienne brésilienne sur le territoire des Awá. Une mine financée par la Banque mondiale et l’Union européenne d’après l’ONG Survival International. L’âge industriel n’aurait jamais pu voir le jour sans les mines de fer. La prétendue neutralité de la technologie est un mensonge technocratique.

La gauche et la neutralité de la technologie

Marius Blouin passe en revue la pensée des architectes et des maîtres d’œuvre de l’idéologie gauchiste (Marx, Engels, Lénine, Staline, Trotsky, Kautsky, etc.). Pour lui, Marx et Engels étaient des « génies », mais ils auraient fait l’erreur de considérer la technologie comme politiquement et socialement neutre (contrairement aux briseurs de machine luddites). Par extension, la classe des intellectuels, les « capitalistes du savoir » – ingénieurs, scientifiques, bureaucrates, managers, etc. – devenait elle aussi neutre. La théorie marxiste n’a pas anticipé que cette classe allait développer une conscience et chercher à protéger ses intérêts en répandant cette fable sur la neutralité politique de la science et de la technologie.

Marius Blouin cite d’abord des passages du Manifeste communiste (1848) et du Capital (1867) qui montrent que Marx avait très bien compris les implications sociales du machinisme. Dans le premier, il écrit :

« Le développement du machinisme et la division du travail, en faisant perdre au travail de l’ouvrier tout caractère d’autonomie, lui ont fait perdre tout attrait. Le producteur devient un simple accessoire de la machine, on n’exige de lui que l’opération la plus simple, la plus monotone, la plus vite apprise. […] Bien plus, la somme de labeur s’accroît avec le développement du machinisme et de la division du travail, soit par l’augmentation des heures ouvrables, soit par l’augmentation du travail exigé dans un temps donné, l’accélération du mouvement des machines, etc.

L’industrie moderne a fait du petit atelier du maître-artisan patriarcal la grande fabrique du capitalisme industriel. Des masses d’ouvriers, entassés dans la fabrique, sont organisés militairement. Simples soldats de l’industrie, ils sont placés sous la surveillance d’une hiérarchie complète de sous-officiers et d’officiers. Ils ne sont pas seulement les esclaves de la classe bourgeoise, de l’État bourgeois, mais encore, chaque jour, à chaque heure, les esclaves de la machine, du contremaître, et surtout du bourgeois fabricant lui-même. Plus ce despotisme proclame ouvertement le profit comme son but unique, plus il devient mesquin, odieux, exaspérant. »

Pourtant, comme le souligne Marius Blouin, « quelques lignes plus tard se formulent la funeste distinction entre rapports de production et moyens de production et la critique des briseurs de machine accusés de vouloir “reconquérir la position perdue de l’artisan du Moyen Âge.” » :

« Comme si les moyens de production n’imposaient pas leurs exigences propres et leurs propres effets sur les rapports de production. Comme si l’on pouvait, sans se payer de mots, instaurer un taylorisme “rouge”, communiste. Comme si l’on pouvait distinguer la machine d’État et la machine industrielle quand leur symbiose, du vivant même de Marx et d’Engels, accélérait de décennie en décennie, pour aboutir aujourd’hui au “complexe militaro-industriel” et à “l’e-gouvernement”. »

Quant au Capital, on peut y lire ceci :

« Dans la manufacture et le métier, l’ouvrier se sert de son outil ; dans la fabrique, il sert la machine. Là, le mouvement de l’instrument de travail part de lui ; ici, il ne fait que le suivre. Dans la manufacture, les ouvriers forment autant de membres d’un mécanisme vivant. Dans la fabrique, ils sont incorporés à un mécanisme mort qui existe indépendamment d’eux. »

Mais après avoir accusé la machine de tous les maux, Marx l’innocente :

« La machine est innocente des misères qu’elle entraîne ; ce n’est pas sa faute si, dans notre milieu social, elle sépare l’ouvrier de ses vivres. Là où elle est introduite, elle rend le produit meilleur marché et plus abondant. Après comme avant son introduction, la société possède donc toujours au moins la même somme de vivres pour les travailleurs déplacés, abstraction faite de l’énorme portion de son produit annuel gaspillé par les oisifs. »

D’après Marius Blouin, c’est parce que Marx considère comme équivalents la machine et l’outil qu’il pense pouvoir séparer les machines du machinisme, « les moyens de production de leur mauvais usage social ». Pour Marx, l’outil est une « machine simple » et la machine industrielle est une « machine composée », et il ne peut y avoir d’autre jugement que technique sur la machine. Jugement portant sur l’efficacité et sa potentielle optimisation pour obtenir davantage de puissance. Or Blouin rappelle que le couteau fait partie des « outils conviviaux » (Ivan Illich), c’est-à-dire qui favorisent et/ou ne dégradent pas l’autonomie : « chacun peut s’en faire un et s’en servir. » Lewis Mumford appelait ça « technique démocratique[1] ». Il en va tout autrement pour la « technique autoritaire ».

Marius Blouin :

« Au contraire, l’ouvrier qui travaille sur un massicot ou une emboutisseuse ; ou le technicien qui travaille sur un laser, ne peuvent fabriquer eux-mêmes une machine ou un système de production – des outils on ne peut plus “composés” – qu’ils ne maîtrisent nullement mais dont ils sont les serviteurs. La machine et le système entraînent l’hétéronomie de l’humain. Sa dépendance et son asservissement dont nulle fiction juridique ne peut l’affranchir. »

Marx fait référence dans ses notes à l’histoire du meurtrier Bill Sykes (assimilé au capitaliste) qui, après avoir égorgé quelqu’un, accuse le couteau. Se débarrasser du couteau, un outil si utile, équivaudrait à un retour à la sauvagerie.

« Pour Marx, le couteau est innocent. Dual, neutre, ambivalent. Tout dépend de son usage et de son usager, c’est-à-dire de son possesseur. Il ne fait pas la différence entre le couteau, “machine simple”, la tronçonneuse et le laser industriel, “outils composés”. »

Plus de 150 ans après, la gauche fait encore la même erreur en considérant la technologie comme quelque chose de socialement et politiquement « neutre ». Il suffirait que la propriété des moyens de production change pour que tout change dans les rapports de production. Pour certains, il faudrait nationaliser l’appareil industriel et pour d’autres l’auto-gérer. Mais on peine à croire que les cadres de la gauche et de l’extrême gauche croient encore à cette fable. On peine à croire que ces gens prêchent par ignorance depuis des décennies. Ils savent très bien ce qu’ils font. Ils persistent dans le mensonge parce qu’une seule chose les obsèdent : la prise du pouvoir afin d’imposer leurs vues à l’ensemble de la société, comme Lénine et tous ses héritiers.

La gauche et la technocratie

Marx avait remarqué l’émergence d’une « classe supérieure de travailleurs », « numériquement insignifiante », d’« ingénieurs », de « mécaniciens » et « menuisiers » qui « surveillent le mécanisme général et pourvoient aux réparations nécessaires. » C’était pour lui « une division du travail purement technologique ». Pour Marius Blouin, cela signifie « une classe insignifiante à l’absolu, socialement et politiquement », une « classe neutre comme sa spécialité – la technologie. » Pour les apologistes de la technologie, « tout dépend l’usage qu’on en fait », « bon ou mauvais », « capitaliste/socialiste/écologiste/anarchiste/révolutionnaire, etc. »

Marx justifie l’existence d’inégalités. Cette classe supérieure de travailleurs détient un savoir complexe, et elle réalise un « travail complexe » de direction de la production qui vaut davantage que le « travail simple », manuel, d’exécution de la production. Le savoir accumulé, l’expertise des ingénieurs, managers et scientifiques est un capital qui doit être rémunéré par des dividendes sous la forme de hauts revenus. C’est ce que dénonce l’un des premiers à remarquer l’arnaque du socialisme scientifique, le visionnaire Jan Waclav Makhaïski[2] (1866-1926).

Marius Blouin :

« Pour aller à la racine, ayant disséqué Marx et Le Capital, Makhaïski y découvrit une monumentale bévue ou mystification, comme il vous plaira. On sait que selon l’économie marxiste, la plus-value est la différence entre la valeur ajoutée par le prolétaire aux produits de son travail et le salaire payé pour la reproduction de sa force de travail. S’il faut quatre heures à un ouvrier pour produire l’équivalent du salaire de sa journée de huit heures (ou plus), alors tout son temps de travail au-delà de ces quatre heures est gratuit, puisque non payé. Cette plus-value extorquée au prolétariat par le capitaliste pour sa dépense personnelle, son épargne et son investissement dans l’entreprise constitue le fond même de l’exploitation du premier par le second. Mais entre le capitaliste de l’avoir qui se taille la part du lion de la plus-value et le gibier prolétaire, Makhaïski dénonce les capitalistes du savoir qui, forts de leur capital culturel, se taillent, eux, la part des hyènes. Comment nommer cette classe de prédateurs ? Makhaïski parle d’intelligentsia. Cette classe intellectuelle qui fournira pendant des décennies les apparatchiks du Parti et de la nomenklatura, avant de muter encore en oligarques et nouveaux Russes. Peu importe que le capital financier soit privé ou public, réparti entre capitalistes de l’avoir, ces cochons tirelires, ou détenu en indivision par les capitalistes du savoir, ces taupes à grosse tête. Les deux catégories fusionnent d’ailleurs largement. Mêmes écoles, mêmes diplômes, mêmes valeurs, mêmes milieux, etc. La bourgeoisie capitaliste ne pourrait diriger les affaires du monde sans recevoir et transmettre à ses enfants la meilleure éducation possible ; de même que les autres bénéficiaires de cette éducation, intellectuels bourgeois, ne peuvent qu’accéder à la direction des affaires du monde. On ne peut pas plus l’empêcher qu’on ne peut empêcher l’huile de remonter à la surface de l’eau. Quel que soit le régime, on a toujours besoin de spécialistes et de compétences. Forts de leur seul capital culturel, les héritiers peuvent ainsi reconstituer leur fortune et leur pouvoir à travers les révolutions. De génération en génération, les mêmes ont accès aux services et aux magasins réservés, aux séjours, aux voyages, aux résidences, à tous les privilèges, matériels et immatériels, qui récompensent leur rôle indispensable. »

Concrètement, pour Makhaïski, l’intelligentsia ce sont « les binoclards », « les cols blancs aux mains blanches » qui sont « haïs des prolétaires russes ». En termes socio-professionnels, cela donne :

« les fonctionnaires des administrations, les membres de professions libérales et les organisateurs de la production : bureaucrates, avocats, journalistes, médecins, notaires, scientifiques, spécialistes, ingénieurs, techniciens, chimistes, agronomes, contremaîtres, cadres, comptables, directeurs, gérants, etc. »

Marius Blouin complète : « Bref, cette classe dont le reproche majeur aux capitalistes de l’avoir est de mal gérer le système, et qui pose en permanence sa candidature alternative à la direction des affaires. »

Bref, l’alternance gauche-droite, qu’elle se fasse par les urnes ou la révolution, est une machine à reproduire à l’infini le système industriel. Makhaïski explique également que le capital culturel de l’intelligentsia – sa formation – est financé par pillage d’une certaine somme de la plus-value nationale. Blouin résume l’idée :

« Soit ces frais incombent à la Nation et l’ensemble des contribuables payent la formation des capitalistes du savoir. Soit les familles payent ces frais, grâce à l’exploitation directe ou indirecte de la plus-value, et ainsi se transmet de génération en génération le patrimoine culturel et matériel. »

Reprenant les termes utilisés par Marx pour évoquer le « travail complexe » :

« En clair, “la coopération”, c’est-à-dire la mobilisation d’un nombre croissant de travailleurs au sein d’une entreprise, d’une armée industrielle, exige – quels que soient les rapports de production, capitalistes ou socialistes – la direction et l’encadrement de cette armée par un corps d’officiers et de sous-officiers (directeurs, gérants, surveillants, inspecteurs, contremaîtres) qui commandent tantôt au nom du capital, tantôt au nom du travail et des travailleurs. Quand ils commandent au nom du capital, ils contribuent à l’extraction de plus-value. Quand ils commandent au nom de la classe ouvrière, ils contribuent à leur émancipation et à leur domination économique. Pour ce travail “complexe”, ayant exigé une formation plus longue et difficile qu’un travail “simple”, mais qui rapporte davantage pour une même unité de temps, ils touchent un salaire “spécial”, c’est-à-dire plus important. On trouve beaucoup moins d’ingénieurs, d’inspecteurs, de surveillants, de comptables, de cadres et de directeurs que de manœuvres, et la journée de ces “travailleurs intellectuels” produit beaucoup plus que celle d’un manœuvre. Il faut donc, suivant leurs mérites, payer les uns beaucoup plus que les autres. »

Makhaïski avait dès le début du XXe siècle dit ses « quatre vérités » à la « technocratie révolutionnaire bouffie d’ambition » :

« – Que l’intelligentsia technocratique constitue une classe, définie selon le théoricien Eugène Lozinsky, par l’origine commune de ses sources de revenus, donc par la communauté de ses intérêts économiques fondamentaux, donc par l’identité de ses relations plus ou moins conflictuelles avec les autres classes.

– Que dans sa lutte pour supplanter la bourgeoisie financière et propriétaire, la technocratie est prête à se battre jusqu’au dernier ouvrier, comme la bourgeoisie s’est battue jusqu’au dernier sans-culotte des villes et des campagnes pour renverser l’aristocratie.

– Que le “socialisme scientifique” ou marxisme, ainsi que ses rivaux, constitue sous diverses déclinaisons l’idéologie révolutionnaire des “capitalistes du savoir”, en lutte contre les “capitalistes de l’avoir”.

– Que pour s’émanciper, s’emparer de l’avoir comme du savoir, la classe ouvrière doit s’organiser par elle-même, entre manuels et à l’exclusion des diplômés ; et recouvrer tout ou partie de la plus-value extorquée. »

Ce qui fait dire à Marius Blouin « que beaucoup de choses, sinon toutes, sont énoncées de longtemps, sinon de toujours, et toujours niées, tues, tuées par les vainqueurs et dicteurs de l’Histoire, en l’occurrence communistes, alliés et satellites de toutes nuances. »

Le seul problème avec le quatrième et dernier point relevé par Blouin, c’est qu’il amène à se fixer comme objectif l’autogestion collective et démocratique du système industriel par la classe ouvrière. Encore un écueil, puisque cette idée est autant absurde sur le papier qu’en pratique. Nous y reviendrons.

Malgré l’émergence d’un mouvement makhaïskiste à l’Est, Marius Blouin constate que « c’est à l’Ouest que la classe ouvrière s’est le plus rapprochée de l’objectif de Makhaïski. »

« Dès les années 1880, des lois sociales émoussent l’horreur de sa condition. Quels que soient la violence des batailles de classe, le sang versé, les discours révolutionnaires, les masses ouvrières et leurs organisations misent plutôt sur “le Progrès”, sur le réformisme et la prise du pouvoir par les élections. La science et la technique, par l’abondance de leurs produits, favorisent l’idée d’un partage, d’une participation ouvrière à la prospérité moderne. Il règne un optimisme stoïque, obstiné et patient, “ça va dans le bon sens”. Le pillage des colonies, “l’État social” et le “compromis fordiste”, Les “Trente glorieuses”, les reconstructions et l’expansion consécutives aux deux guerres mondiales, l’automatisation et les gains de productivité ont permis de diviser par deux ou trois les temps de travail tout en multipliant d’autant les salaires. Des années vingt aux années soixante-dix, nombre d’enfants d’ouvriers “s’en sont sortis”, se hissant parmi les cols blancs, sur fond de croissance des services et du secteur tertiaire, signe et facteur d’enrichissement général suivant les économistes. Les ratés du système scolaire, restés à l’usine, se contentent de frigos, télés, voitures, logements à crédits, quitte à reporter leurs désirs d’ascension sur leurs enfants.

On sait comme la société de consommation, des loisirs, du Spectacle, et le divertissement industriel de masse ont ruiné les espoirs mis dans l’émancipation d’une classe ouvrière rendue à l’oisiveté partielle, au noble otium [mode de vie aisé et paisible], négation de l’ignoble negotium [activités productives et profitables]. Supermarchés, télés, quatre heures par jour et camping de masse au Cap d’Agde. Ce prolétariat, partiellement et temporairement embourgeoisé, s’est comporté en basse bourgeoisie. Contrairement à ce que glapissaient les groupuscules étudiants des années 65-75 (anarchistes, trotskistes, maos et marxistes-léninistes), loin de trahir la classe ouvrière, les partis communistes d’Occident furent la parfaite expression de son désir d’embourgeoisement, de cet hédonisme bas de gamme des beaufs (simili cuir). Voyez les analyses du communiste Michel Clouscard, auteur de l’expression “libéral libertaire”. Aussi lucide dans sa critique du soixante-huitisme (les clients de la FNAC), que bas de vue dans son ouvriérisme consommateur (les clients de Darty).

Et au contraire de ce que divaguent les fantômes du communisme, il n’y a aucune raison pour que les nouveaux prolétaires issus des “pays émergents” et des anciennes colonies, avec ou sans papiers, agissent autrement. Les ouvriers chinois ne veulent pas de révolution – ils n’en ont que trop subies –, mais du travail, des hausses de salaire, des lois sociales et tous les biens de consommation, si factices soient-ils, dont jouissent depuis des décennies leurs collègues occidentaux. Ils les veulent quitte à leur prendre par la concurrence de leur force de travail et la puissance ressurgie de l’empire chinois. Ceux qui bravent toutes les épreuves pour, après des milliers de kilomètres et des mois de voyage, forcer les murs de l’Occident, ne le font ni pour “payer nos retraites”, ni pour devenir les “fossoyeurs du système qui les a produits” et encore moins les supports des lubies militantes, mais pour réussir ; ou du moins s’en sortir eux aussi. Ils veulent ce que nous avons. »

En résumé, le système industriel produit une abondance matérielle qui permet de corrompre les classes exploitées. Jamais les masses ne lèveront le petit doigt pour abattre ce système qui gagne en efficacité à chaque innovation technologique (ordinateur, Internet, Smartphones, réseaux asociaux, IA, etc.). Le système est matériellement verrouillé. Seules des perturbations majeures de la machine globale pourraient changer la donne.

Philippe Oberlé


  1. https://antitechresistance.org/techniques-autoritaires-et-techniques-democratiques-par-lewis-mumford/

  2. « La science socialiste s’est efforcée de bien dissimuler, dans son enseignement, le futur maître dont elle prépare la libération et la totale domination. Les savants socialistes ont agi, dans ce cas précis, à l’exemple des politiciens et apôtres de la bourgeoisie du temps de sa lutte contre les nobles. »

    https://sniadecki.wordpress.com/2017/11/08/makhaiski-bolcheviks/

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