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« L’éco-fascisme est en train de s’étendre partout sur terre » (par Serge Latouche)

 « Si la crise énergétique se développe, la pénurie peut paradoxalement pousser au développement. Le pétrole manque ? Il faut multiplier les forages. La terre s’épuise ? Colonisons les mers. L’auto n’a plus d’avenir ? Misons sur l’électronique qui fera faire au peuple des voyages imaginaires. Mais on ne peut reculer indéfiniment pour mieux sauter. Un beau jour, le pouvoir sera bien contraint de pratiquer l’écologie. Une prospective sans illusion peut mener à penser que le virage écologique ne sera pas le fait d’une opposition dépourvue de moyens, mais de la bourgeoisie dirigeante, le jour où elle ne pourra plus faire autrement. Ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie : ils ne croient qu’au pouvoir.

Pour contrôler les dangers de moyens de plus en plus puissants et fragiles parce que complexes, gérer un espace et des ressources qui s’épuisent, prévoir et maîtriser les réactions humaines qui empêcheraient de le faire, on est obligé de renforcer l’organisation. L’écofascisme a l’avenir pour lui, et il pourrait être aussi bien le fait d’un régime totalitaire de gauche que de droite sous la pression de la nécessité. En effet, les gouvernements seront de plus en plus contraints. Déjà commence à se tisser ce filet de règlements assortis d’amendes et de prison qui protégera la nature contre son exploitation incontrôlée. Que faire d’autre ? Ce qui nous  attend, comme pendant la seconde guerre totale, c’est probablement un mélange d’organisation technocratique et de retour à l’âge de pierre : les intuitions de la science-fiction risquent d’être plus près de la réalité à venir que la prospective progressiste de M. Fourastié. »

– Bernard Charbonneau, Le Feu Vert, 1980

J’ai reproduit une interview de Serge Latouche parue dans le journal La Décroissance d’octobre 2022 (n° 193). Contrairement aux déclarations naïves d’un certain nombre d’éco-influenceurs se réjouissant des rationnements à venir qui seraient synonymes (selon eux) d’une « prise de conscience », dans le monde politique, des limites planétaires, Serge Latouche estime au contraire que ces discours sont de « l’enfumage ». L’historien des techniques et sciences Jean-Baptiste Fressoz a également démonté à maintes reprises ce mythe de la « prise de conscience » écologique[1], tout comme l’historien François Jarrige[2].

Les ultrariches et la vermine politicienne – de gauche comme de droite – sont parfaitement conscients du désastre écologique. Ce qui les obsède, c’est la préservation de leurs positions bien au chaud dans la hiérarchie et l’ensemble des privilèges de leurs castes de parasites, peu importe les moyens à mettre en œuvre (pass carbone[3], terrorisme d’État[4], technopolice[5], drones et robots autonomes tueurs[6], armes biotechnologiques, « panoptique high-tech », etc.). C’est pourquoi le pouvoir se réapproprie constamment le discours des écologistes pour le faire coïncider avec son agenda : la destruction de l’autonomie paysanne partout dans le monde et l’accroissement du contrôle politique (pour aboutir au totalitarisme), deux logiques rendues plus efficaces que jamais avec le développement industriel et l’essor des États modernes. Séparer idéologie et technologie, c’est ne rien comprendre à l’imaginaire qui anime l’âge industriel. Le progrès à tout prix des sciences et techniques est l’idéologie principale de notre époque, une première dans l’histoire des sociétés humaines. Aucun parti politique ne remet en question le progrès technoscientifique. C’est pourquoi Serge Latouche fait bien de rappeler que « tout notre combat écologiste est d’affronter l’imaginaire croissanciste, capitaliste et plus largement technicien. »

Les principales critiques que j’aurais à adresser à Serge Latouche concernent sa proposition de « décoloniser » l’imaginaire et, comme souvent chez les écologistes décroissants, son absence de proposition concrète – c’est-à-dire de stratégie – pour sortir du merdier. D’abord, s’il faut attendre d’avoir décolonisé l’imaginaire d’au moins 50 % de la population mondiale (même 50 % de la population française) avant de pouvoir décroître tous ensemble dans la joie et la bonne humeur, on risque d’attendre encore quelques siècles. On se bat contre un rouleau compresseur, contre un système qui mène une guerre psychologique permanente contre la population, à travers les écrans, les médias de masse et l’industrie du divertissement. De plus, la culture industrielle et son milieu artificialisé à l’extrême, dans lequel nous baignons jusqu’au cou, influencent considérablement le développement du cerveau[7]. On ne perçoit pas le monde de la même manière lorsqu’on a pour habitude de se déplacer à pied ou à cheval, et lorsqu’on a accès au TER/TGV, à l’avion ou à la bagnole. De la même manière, un enfant qui grandit à la campagne développera un cerveau différent de celui qui a la malchance de naître dans l’enfer bétonisé des métropoles. L’analyse de Serge Latouche néglige donc le substrat matériel qui est la base de toute culture. Dans une approche matérialiste, pragmatique et rationnelle, on s’aperçoit rapidement que notre meilleure chance pour décroître rapidement consiste à mettre tout en œuvre pour stopper la mégamachine, entreprendre son démantèlement et se réapproprier notre autonomie politique et nos moyens de subsistance.


Le grand saut dans la sobriété involontaire

La Décroissance s’en est retournée voir Serge Latouche, notre « pape » à nous ! Après une vie de combat intellectuel et militant contre le capitalisme et l’ordre technicien, voyait-il enfin ses idées gagner le sommet de l’État à l’heure de la sobriété macronienne et d’une société qui « touche ses limites » (Élisabeth Borne) ? Pas vraiment… Quand, au nom de l’écologie, nos libertés fondent plus vite que la neige éternelle lors de nos étés caniculaires, plus que jamais, le combat continue !

La Décroissance : Le président Macron déclarait récemment : « On consomme un peu moins que l’année dernière. Et donc durant cet été, cet automne, il faut que l’on continue de le faire. […] c’est à la fois bon pour passer ce cap mais les crises doivent toujours nous apprendre […] C’est très bon pour le climat et l’indépendance. C’est la même bataille. » Alors, ça y est, cette fois c’est sûr, la décroissance a gagné toute la société, jusqu’au sommet de l’État ?

Serge Latouche : Ma réponse, j’imagine, ne vous surprendra guère. C’est non ! Avec ces discours, le pouvoir se moque de nous. Prenons tout d’abord la « baisse de la consommation ». Certes celle-ci chute, un peu, lorsqu’on la mesure aux prix du marché, avec les instruments de la comptabilité nationale. Mais la pression de nos activités économiques sur les milieux naturels – notre « empreinte écologique », comme on dit –, elle, ne baisse pas. Ou à peine. Nous sommes donc très loin du compte puisqu’une décroissance de 75 % serait tout simplement de l’ordre du raisonnable lorsqu’on connaît les enjeux écologiques de l’heure. Cette baisse de la consommation ne correspond donc à aucune chute sensible de notre prélèvement de ressources naturelles, renouvelables comme non renouvelables, en France et ailleurs. Plus fondamentalement, ces discours sont dans la grande tradition de Macron et de tant d’autres : il s’agit d’un enfumage. La référence omniprésente à la sobriété masque, mal, le refus d’affronter la nécessaire rupture avec l’imaginaire de la société de croissance. Pour démontrer cela, il me suffira de rappeler qu’il est absolument impossible d’aller vers une société écologique sans remettre en cause les formidables inégalités sociales en France et à travers le monde. Outre la destruction écologique considérable provoquée par le mode de vie des riches, ces inégalités sont, on le sait, un puissant catalyseur de croissance lorsque les pauvres veulent essayer de les rattraper. Or le pouvoir actuel est constant dans son refus acharné du partage et renvoie aux calendes grecques même les modestes propositions de fiscalité plus juste. Ce rejet de la lutte contre les inégalités est pour moi un des marqueurs les plus nets de son rejet de l’écologie.

La Décroissance : Malgré tout, c’est la première fois nous semble-t-il que l’on entend une voix officielle dire que « toutes nos certitudes sont ébranlées ; le réchauffement climatique s’accélère ; tout ce qui nous semblait infini touche ses limites », comme l’a récemment déclaré la Première ministre Élisabeth Borne…

Serge Latouche : Toutes ces déclarations sont purement conjoncturelles. Évidemment les faits sont têtus. Au cœur des « vagues caniculaires » de cet été, avec des incendies d’une puissance inconnue, une sécheresse alarmante, etc., un discours de pure dénégation comme celui que nous avons entendu ces dernières décennies avec Claude Allègre et tant d’autres n’est plus possible. Mais la « sobriété » tant vantée est surtout liée à la menace que fait peser la guerre en Ukraine sur notre approvisionnement en gaz. Que la menace s’éloigne, que de nouveaux approvisionnements se dessinent ici ou là et elle sera vite oubliée avec un lâche soulagement. Encore une fois, tout cela est totalement superficiel.

La Décroissance : « Il y a quelque chose que je dis aujourd’hui souvent à mes étudiants c’est : “Tout ce que vous allez imaginer comme solution, il faut que ça passe la rampe dans un monde en décroissance” », vient de déclarer un Jean-Marc Jancovici omniprésent dans les grands médias. Le risque de récupération de la décroissance, et de siphonnage de son sens, par l’éco-technocratie n’est-il pas à son paroxysme ? Même votre ami Alain Caillé, prônant pourtant le « convivialisme », l’art de vivre ensemble défend le rationnement piloté par smartphone avec l’instauration d’un « pass kWh »… 

Serge Latouche : Ces propos de Jean-Marc Jancovici, que certains présentent parfois un « techno » proche du pouvoir, sont en contradiction avec ce que dit le gouvernement qui rejette en bloc toute idée de « décroissance ». Mais même lorsque le mot « décroissance » est prononcé par ces gens-là, il est fondamental de comprendre qu’il se situe à contresens du projet politique de décroissance. Lequel n’est pas le rationnement sous contrainte mais un changement profond d’imaginaire social. C’est ce que ne comprennent pas tous les partisans de l’éco-technocratie, soit à peu de choses près tout le champ politique. La raison en est très simple. L’éco-technocrate exerce ou se met en position d’exercer le pouvoir dans une société travaillée par l’imaginaire croissanciste, qui est fondamentalement le sien. Sa pensée est donc inévitablement déconnectée de toute réflexion plus profonde. Dans l’urgence, on en oublie inévitablement l’important, le fondamental et on prône des politiques… d’urgence. Comment faire lorsque le pétrole, le gaz ou autres sont susceptibles de manquer à court terme alors que nous en sommes dramatiquement dépendants ? Bien évidemment les rationner ! Et les outils modernes permettent de le faire, apparemment, de façon plus efficace que les anciens de tickets de rationnement qu’ont connus les anciennes générations… C’est tout le problème de nos maux : on en vient à prendre des mesures de plus en plus techniques pour résoudre des problèmes de plus en plus technicisés. C’est apparemment le cas pour le mouvement convivialiste conduit par Alain Caillé qui se met dans la peau d’un conseiller du prince. 

La Décroissance : Le socle fondamental de notre société, la croissance, est en train de s’affaisser. Le « changement d’imaginaire », pour lequel nous nous battons afin d’échapper au capitalisme, au système technicien, n’a guère lieu semble-t-il… Pas même dans les milieux « alternatifs » – drogués au smartphone quand ils n’applaudissent pas la vaccination génétique… La catastrophe, c’était déjà hier et c’est encore davantage demain ? Dans le basculement en cours, on s’attend raisonnablement au pire et on parie sur le meilleur ?

Serge Latouche : Mais qu’est-ce que le « socle de notre société » ? Il faut dissocier clairement deux choses. Il y a la base matérielle écologique requise pour notre vie matérielle. Clairement, celle-ci est en train d’être dramatiquement démolie, je n’ai pas besoin de beaucoup développer. Et c’est évidemment une très mauvaise nouvelle ! Mais il y a aussi, suivant les travaux de Cornelius Castoriadis, notre « imaginaire social », ce qui nous institue comme civilisation. Tout notre combat écologiste est d’affronter l’imaginaire croissanciste, capitaliste et plus largement technicien. De ce point de vue, il est indéniable que nos idées ont progressé. Même l’enfumage du pouvoir autour de la sobriété peut être vu comme un signe. Même superficiellement, il n’est plus possible de continuer à chanter comme avant les louanges de la croissance et du progrès. Ceci dit, nous sommes tous dans la « dissonance cognitive ». Il nous faut changer et nous demeurons massivement dépendants des institutions techniciennes. Sans compter que l’appareil de manipulation ne chôme pas. Les publicités que nous recevons pour consommer toujours plus de « saloperies », comme vous dites, ne sont pas en décroissance… Il reste que beaucoup de gens ont intégré tout ou partie de nos analyses. Pour moi cela ne fait aucun doute. Et c’est massif. Du quidam au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui a fait de très fortes déclarations, notamment en invitant les jeunes à ne pas travailler pour les entreprises détruisant le climat ou en déclarant que « la façon dont nous avançons est un suicide ». Il le fait certes parce qu’il n’a aucun pouvoir réel, mais ces mots n’auraient pas pu être prononcés il y a quelques années…

La Décroissance : Mais ceux qui, aujourd’hui, sont en train de prendre le pouvoir et d’organiser notre « suicide », nous y revenons, ce sont les éco-technocrates…

Serge Latouche : Oui. Et c’est dramatique car l’éco-technocratie est fondamentalement un éco-fascisme, un anéantissement des libertés sous le talon de fer de la technique industrielle mise au service de l’imaginaire croissanciste qui demeure même lorsque la croissance devient impossible. Celui-ci est déjà une réalité avec la surveillance numérique des populations. Nous avons bien vu que la gestion de la pandémie covidienne avait été une rampe de lancement pour de telles politiques. Avec un pouvoir tout entier acquis à l’imaginaire technicien et une raréfaction, commencée, des ressources naturelles, la seule solution c’est le fascisme écolo. Je reste impressionné par la justesse du roman de Harry Harrison, mis en image par Richard Fleisher, Soleil Vert. Tout y est. La violence de la classe oligarchique, les derniers accès à une alimentation naturelle comme un privilège inouï, le nihilisme avec la généralisation de l’euthanasie pour les plus faibles… Cet écofascisme est en train de s’étendre partout sur Terre. Il ne touchera bien sûr pas toutes les populations de la même façon. Et heureusement, des contre-tendances se développent et se développeront. Le meilleur de ce qui vient peut être défini de façon simple : tout ce qui s’oppose à l’écofascisme. Il y a longtemps, je défendais dans mes conférences la décroissance pour empêcher la catastrophe ; désormais il s’agit de limiter celle-ci et de renverser la vapeur. Ce sera long mais il y a partout, lorsqu’on sait y être attentif, des lueurs d’espoir, comme les caracolès[8], ces zones du Chiapas au Mexique libérées depuis 1994 par les néozapatistes et qui tentent d’inventer une société vraiment autonome, conviviale et respectueuse de l’environnement s’inspirant de la tradition indigène du “buen vivir”… »

La Décroissance : Parfois des lecteurs reprochent à La Décroissance d’être « pessimiste », nous demandent d’être plus positifs. Mais finalement, comme toujours dans l’histoire, n’y a-t-il pas d’un côté la domination – ici le renforcement de l’écofascisme – qu’il faut voir en face, et de l’autre les résistants qui s’y opposent et tentent de bâtir des institutions pour un monde nouveau ?

Serge Latouche : Oui, la question de l’optimisme ou du pessimisme est finalement indécidable…Toutefois, cela permet de faire un peu d’humour, ce qui est plus que jamais nécessaire et donne toujours à penser. Par exemple en citant Woody Allen : la différence entre un optimiste et un pessimiste c’est que le second connaît mieux la question ! Ou alors celle-ci : le pessimiste dit « ça va mal, ça n’a jamais été aussi mal, ça ne peut pas aller plus mal… », à quoi l’optimiste répond « mais si, mais si » !

La Décroissance : Dans ce combat, il est central que nous puissions transmettre nos engagements aux jeunes générations. À ce sujet, vous déclariez récemment dans un entretien : « Je suis frappé par le fait que les enfants et les jeunes sont beaucoup plus accessibles que les adultes à ce changement possible et à cette nécessité de transition[9]. » Nous avons une divergence ici : il nous semble plutôt que, par la faute des générations précédentes, la jeunesse est rentrée spirituellement sans défense face à l’offensive numérique, le cheval de Troie de l’imaginaire du « sans limite »…

Serge Latouche : Mais les jeunes sont dans les mêmes dissonances cognitives que les vieux ! Je ne méconnais pas les ravages du smartphone, notamment parmi les jeunes esprits. Toutefois, ces derniers sont aussi d’une très grande sensibilité écologique. Nous avons tous tendance, vieillissant, à regretter le monde ancien que nous avons connu et qui a disparu. Lorsque Méphistophélès, l’esprit du Mal, tente Faust et lui demande « Que veux-tu ? Le pouvoir ? L’argent ?… », Faust lui répond qu’il veut quelque chose qui contient tout cela : « la jeunesse » ! Il y a dans la jeunesse une vitalité, une appétence pour l’écologie qui me redonnent de l’espoir. La décroissance est très populaire auprès d’une certaine jeunesse. Récemment, une de mes petites-filles, une jeune adulte, m’a écrit pour me dire qu’elle venait enfin de lire un de mes livres…

La Décroissance : Il était grand temps !

Serge Latouche : N’est-ce pas ? Surtout qu’elle m’a dit qu’elle l’avait trouvé génial et qu’elle était d’accord avec tout ce que je racontais ! Et mieux : pour ses amies qui, elles, m’avaient un peu lu, j’étais une « star » de la décroissance !

La Décroissance : Ce n’est que justice ! Espérons qu’elles lisent (et surtout achètent !) notre journal, même si elles ne le trouvent que sous forme papier, rétrogrades que nous sommes…

Serge Latouche : Sans doute ! Mais au-delà de l’anecdote, cela montre que ceux qui se sont efforcés de creuser, de penser plus profondément la question écologique, en donnant à voir l’arrière-plan de ce qui nous arrive, l’imaginaire social croissanciste, en ne se limitant pas à édicter des solutions de court terme, accèdent aujourd’hui à une certaine reconnaissance. C’est cela qui doit nous permettre de continuer le combat, d’autant que nous sommes plongés dans une longue période d’échecs, passés et à venir, de tous les poseurs de rustines éco-technocratiques. Alors haut les cœurs ! Pour citer le chrétien Jacques Ellul, « quand l’espoir est mort, reste l’espérance. » Je ne suis pas chrétien mais je suis un croyant athée. Jusqu’au bout !


  1. https://www.revue-ballast.fr/jean-baptiste-fressoz-desintellectualiser-la-critique-est-fondamental-pour-avancer/

  2. Voir François Jarrige, Technocritiques : Du refus des machines à la contestation des technosciences (2014)

  3. https://www.bfmtv.com/environnement/climat/2050-le-grand-defi-climatique-le-docu-d-anticipation-de-bfmtv-sur-le-rechauffement_GN-202211070001.html

  4. Voir le livre que j’ai traduit aux Editions Libre, Déni de réalité : Steven Pinker et le mythe du déclin de la violence humaine ; voir aussi l’article du Nouvel Obs intitulé « Quand l’Otan tuait des civils en Europe pour lutter contre l’URSS » (https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20110501.RUE2092/quand-l-otan-tuait-des-civils-en-europe-pour-lutter-contre-l-urss.html) ; voir le documentaire 1950-1990 : Le scandale des armées secrètes de l’OTAN diffusé à l’époque par France 5 (https://youtu.be/6G-1dDMCgTI).

  5. https://technopolice.fr/

  6. https://information.tv5monde.com/info/robots-tueurs-des-drones-autonomes-turcs-ont-attaque-des-combattants-libyens-411138

  7. Voir cet article paru sur The Conversation https://theconversation.com/pourquoi-nos-ressorts-psychologiques-sont-aussi-culturels-93394 ; lire Michel Desmurget, La Fabrique du crétin digital (2019)

  8. Caracol signifie escargot en castillan. Il désigne en fait la conque qui sert pour appeler les villageois à l’assemblée de la communauté et symbolise désormais la démocratie directe.

  9. Juliette Duquesne, « Entretien avec Serge Latouche : “il faut entrer en décroissance pour limiter la catastrophe !” », carnetsdalerte.fr, 20 mai 2022.

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