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Deux tiers des Français veulent une décroissance technologique

Un sondage réalisé en 2022 par l’Ifop pour la revue Polytechnique Insights a mis en lumière qu’au moins 65 % des Français pensent que « l’humanité surmontera le réchauffement climatique seulement à condition de ralentir son rythme d’innovations, de s’orienter vers la sobriété et les “technologies douces” ou “low tech[1]” ». Ce résultat, qui a sûrement provoqué quelques ruptures d’anévrisme chez nos amis technocrates, est pour nous très encourageant.

Le peuple est bien plus lucide que les élites – de gauche comme de droite – sur les causes profondes du désastre environnemental et social contemporain. Dans l’article qui suit, nous analysons en détail les enseignements de ce sondage et les conséquences que cela va avoir dans les tactiques employées par la technocratie pour imposer, toujours contre la volonté de la majorité, le projet transhumaniste – l’intelligence artificielle, la robotique, les biotechnologies, nanotechnologies et autres technologies dites « convergentes ».

Un rejet croissant du progrès technologique

Depuis environ deux décennies, l’essor mondial du terrorisme, les crises économiques et écologiques qui se multiplient ont sérieusement entamé la confiance des peuples dans le progrès technologique. Au début des années 2000, grâce à des campagnes de sensibilisation massives et à l’arrachage de cultures OGM, cette biotechnologie est aujourd’hui largement rejetée en Europe (plus de 80 % des Français y sont opposés). Des résistances similaires existent pour la 5G, le compteur Linky, l’informatisation de l’école et de l’agriculture ou encore les technologies de surveillance. À ce sujet l’enquête réalisée par les journalistes Nicolas Celnik et Fabien Benoît est éclairante[2].

Cette tendance semble se confirmer aujourd’hui. En effet, la majorité de la population française pense qu’il faut ralentir le rythme des innovations face au réchauffement climatique. Parmi les partisans de la décroissance technologique, on trouve :

  • Majoritairement des femmes (73 % contre 57 % d’hommes)
  • Les Français ayant une mauvaise image de la science (71 % d’entre eux)
  • Des sympathisants de gauche (70 %) et des écologistes (75 %)

À l’inverse, seulement 35 % des Français sont convaincus que le progrès technique permettra de mettre fin à la crise écologique mondiale tout en préservant le capitalisme industriel et la croissance.

Au niveau social et politique, les Français semblent progressivement abandonner l’idée que le progrès technique est neutre. En effet, 6 personnes sur 10 pensent que « le progrès technique sert surtout à augmenter le pouvoir de ceux qui gouvernent », tandis que 55 % pensent que la technologie accroît le chômage.

La Science demeure le culte majoritaire

« L’Église universelle[3] » est toujours plébiscitée : près de 92 % des Français continuent d’avoir une bonne image de la science, 72 % estiment que le développement de la connaissance scientifique rend les humains meilleurs et 80 % pensent que les scientifiques sont dignes de confiance. Les Français culpabilisent également de ne pas avoir une culture scientifique satisfaisante. Chose intéressante, ceux qui jugent avoir une mauvaise culture scientifique ont en général une moins bonne image de la science. D’où la vulgarisation scientifique pour créer l’acceptation et par extension la soumission à l’autorité des blouses blanches.

Les profils sociaux qui ont une très bonne image de la science :

  • Les hommes et les CSP + (31 % et 38 % contre seulement 15 % des femmes)
  • Les sympathisants de La République en Marche (32 %), de Les Républicains (28 %), du parti socialiste et d’EELV (28 %) contre seulement 18 % pour les partisans de la France insoumise

La majorité des Français (56 %) pensent que la science n’a « pas assez de place » dans les débats de société et 82 % pensent que les décideurs politiques devraient davantage s’appuyer sur les scientifiques et les agences sanitaires indépendantes pour éclairer leurs décisions. Même tendance pour les programmes politiques qui ne sont pas assez basés sur les études scientifiques selon la population de l’hexagone.

Toutefois, avec le totalitarisme sanitaire expérimenté lors du COVID-19 (restrictions de déplacement, obligation du port du masque et obligation vaccinale), émerge un sentiment croissant que « la science est instrumentalisée dans le débat public » pour 73 % des Français. Les 25-34 ans et les employés du bas de la hiérarchie sont surreprésentés dans cette catégorie. Il faut relever ici un problème avec la proposition soumise aux personnes interrogées qui emploie le terme « instrumentalisée ». Si la science est instrumentalisable, c’est qu’on la suppose neutre à l’origine. Or la science est en elle-même un instrument politique. La recherche oriente toute la société dans une direction – celle tracée par les hommes de sciences qui reconfigurent en permanence, par leur travail acharné, la nature et le substrat matériel (infrastructures, bâtiments, etc.) sur lesquels reposent nos sociétés. La science n’est jamais neutre sur le plan politique et social.

Des brèches s’ouvrent dans le dogme scientiste

Malgré ces résultats quelque peu déprimants pour tout primate attaché à la continuation de la vie sur Terre, on constate de vrais progrès. Par exemple, 27 % des Français considèrent que « la science est un danger pour l’humanité et l’environnement », ce qui représente tout de même 18 millions de personnes. On constate également que 45 % de nos compatriotes pensent que la science apporte « à peu près autant de mal que de bien » à l’humanité, et 15 % « plus de mal que de bien » (chiffre en forte augmentation depuis les années 1980).

Parmi les catégories sociales qui estiment que la science apporte « plus de bien », on trouve :

  • Les hommes (46 %)
  • Les habitants de l’Île-de-France (47 %)
  • Les diplômés du supérieur (63 %)
  • Les sympathisants de gauche (49 %)
  • Les sympathisants de LREM (54 %)
  • Les sympathisants de LR (65%)

Les catégories suivantes sont sous-représentées parmi les gens qui pensent que la science apporte des bénéfices à l’humanité :

  • Les femmes (seulement 35 %)
  • Les habitants de province (seulement 39 %)
  • Les non-diplômés (seulement 29 %)
  • Les sympathisants du RN (seulement 35 %)
  • Les personnes sans aucune sympathie partisane (seulement 28 %)

La majorité estime par ailleurs que les scientifiques ne sont pas indépendants et « sont motivés par la compétitivité et le besoin d’être le meilleur ». D’autre part, les chercheurs privilégieraient la recherche scientifique sans se préoccuper de son impact négatif sur l’humanité. Autre élément encourageant, les 18-24 ans et les 25-34 ans sont « sous-représentés parmi ceux faisant confiance aux scientifiques ». Ces générations touchées par des difficultés économiques importantes sont marquées par une défiance croissante envers les instances dirigeantes, ce qui inclut les prêtres de la technoscience.

Dernier élément très intéressant dans cette enquête, on constate une forte hostilité à l’égard des biotechnologies. Parmi les personnes interrogées, 84 % considèrent que « la science n’a pas le droit de faire certaines choses parce que cela transformerait trop la nature ». Cette tendance semble en hausse par rapport aux années 1980 et est portée principalement par des sympathisants de gauche (90 %) ainsi que par les plus diplômés (86 %). Cependant, afin de libérer la puissance des biotechnologies, une certaine intelligentsia à gauche s’acharne aujourd’hui à déconstruire – détruire – le concept de nature en prétextant qu’elle n’existe pas, ou qu’elle serait oppressive voire « fasciste[4] ».

Il faut relever une incohérence dans les résultats de ce sondage entre d’un côté le désir de ralentissement du progrès technique, largement majoritaire, et de l’autre la confiance accordée à la science, elle aussi majoritaire. Pourtant la population semble comprendre les liens systémiques entre recherche scientifique et progrès technique, puisque 86 % des gens sont d’accord avec le fait que « la science a pour finalité le développement de progrès techniques ». Répétons-le encore et encore pour clarifier les choses. Si vous voulez stopper la destruction de la nature et de l’humanité qui en fait partie, il faut stopper le progrès technologique. Et si vous voulez stopper le progrès technologique, il faut arrêter la recherche scientifique. Une position défendue par le mathématicien Alexandre Grothendieck il y a déjà plus de 50 ans[5], et reprise aujourd’hui par le biophysicien du CNRS François Graner.

Comment la technocratie exploite ces sondages

« Gouverner, c’est comploter[6]. »

– Pièces et main d’œuvre

Comme nous l’a appris le célèbre publicitaire Edward Bernays en 1928, « il est désormais possible [grâce aux technologies modernes de communication] de modeler l’opinion des masses pour les convaincre d’engager leur force nouvellement acquise dans la direction voulue ». Selon lui, la propagande est structurellement inévitable dans la société industrielle.

« Afin de mettre toutes les chances de son côté, le propagandiste commence par se fixer un objectif, puis il entreprend de le réaliser en s’appuyant sur une connaissance précise du public, quitte au besoin à intervenir sur les circonstances pour manipuler l’opinion et entrainer son revirement[7]. »

Les sondages sont commandés par les entreprises, les médias et diverses institutions dans le but de développer une connaissance fine de l’opinion et de ses besoins, afin de l’orienter dans la direction voulue. Bien évidemment, les contributeurs et lecteurs de Polytechnique Insights, une revue qui célèbre les « bioplastiques[8] », « l’humain augmenté[9] » et « l’ordinateur quantique[10] », ainsi que les scientifiques, ingénieurs et entrepreneurs qui travaillent au développement de ces technologies, méprisent les deux tiers des Français qui veulent ralentir le progrès technique.

Jamais les technocrates n’accepteront ce qu’ils considèrent pour leur caste comme une insupportable régression, une intolérable diminution de leur pouvoir. La technocratie fera absolument tout pour défendre ses intérêts de classe contre la majorité, quitte à collaborer, comme elle l’a déjà fait par le passé, avec les extrémistes de gauche comme de droite. Dans l’Allemagne du XIXe siècle et du début du XXe siècle se développaient « d’intenses sentiments romantiques et anti-industriels » selon l’historien Jeffrey Herf[11]. Les élites techniciennes et intellectuelles ont alors entrepris, notamment sous la république de Weimar (1918-1933), de réconcilier la culture allemande avec la technologie moderne. Un long processus qui s’est concrétisé par la prise de pouvoir du national-socialisme. De la même manière, les techniciens ont littéralement piloté l’URSS sous Staline, car « près de 80 % des membres du bureau politique du parti communiste soviétique appartenaient à l’intelligentsia technique – ingénieurs, agronomes, techniciens et scientifiques[12] ».

Comment s’y prend la technocratie contemporaine pour réconcilier le romantisme et les sentiments anti-technologiques de la population française avec un développement industriel qui doit continuer coûte que coûte, peu importe ses conséquences sociales et écologiques ? C’est simple, elle emploie d’autres mots pour désigner les mêmes choses. Elle exploite aussi le pouvoir des influenceurs[13], une technique de manipulation des foules également inventée par l’oncle Bernays.

La technocratie ne parle plus de « développement » ou de « croissance » mais utilise les mots « transition énergétique », « transition carbone » ou « transition écologique ». Pour s’adresser aux franges plus radicalement anti-tech, les ingénieurs idéologues dégainent les mots « décroissance » et « sobriété ». Sauf que dans le monde réel, cela se traduit par l’électrification totale pour un contrôle total de la société[14], des investissements massifs dans les technologies convergentes (IA, biotechnologies, nanotechnologies, etc.), l’ouverture de nouvelles mines partout en France et en Europe[15], la construction de méga-usines[16], de méga-datacenters[17], de méga-bassines, de méga-réacteurs nucléaires (EPR), de nouvelles autoroutes et de voies ferrées au nom de la « résilience » du système techno-industriel.

La technocratie tente de faire passer la réindustrialisation pour un projet de société désirable aux yeux d’une bonne partie des techno-sceptiques. L’un des fers de lance de ce mouvement éco-technocratique hautement nuisible est indéniablement l’ingénieur polytechnicien Jean-Marc Jancovici, le père du bilan carbone. Sa popularité grandissante et l’influence croissante de son think tank, le Shift Project, sont extrêmement inquiétantes pour toute personne un tant soit peu attachée à la nature et à la liberté. Devenue l’une des plus vendues en France, sa BD pratique le révisionnisme historique, dissimule habilement le rôle politique de la technocratie dans l’essor du monde-machine et exploite les poncifs débilitants de la religion du Progrès[18]. À longueur d’interview, ainsi que dans ses cours donnés aux futurs technocrates produits à la chaine par des institutions telles que MinesParisTech, Jancovici martèle que la liberté et la démocratie sont les ennemies de la transition carbone[19].

Ici, les disciples de Janco rétorquent en général que le technocrate est un « excellent vulgarisateur ». Certes, mais que nous dit Bernays sur la vulgarisation ?

« De même que le directeur de la production ne doit rien ignorer de la composition des matériaux avec lesquels il travaille, de même il est impératif que le responsable des relations publiques d’une firme connaisse en profondeur la composition du grand public, ses préjugés et ses lubies, et qu’il traite les problèmes qui lui sont soumis avec une attention sans faille. L’opinion a ses propres règles, ses exigences, ses habitudes, et autant on peut essayer de les modifier, autant il serait périlleux de les contrer. […] Le grand public n’est pas une masse amorphe modelable à volonté, qui exécuterait aveuglément les ordres venus d’en haut. Il a sa propre personnalité, comme l’entreprise a la sienne, et l’enjeu consiste justement à les amener sur un terrain d’entente. Le conflit et la suspicion leur portent tort à tous deux. L’entreprise moderne étudie donc les conditions qui permettront de rendre le partenariat souhaité à la fois cordial et réciproquement bénéfique. Elle s’explique publiquement, elle détaille ses buts et ses objectifs dans des termes compréhensibles pour l’opinion, et donc susceptibles d’emporter son adhésion. »

Plus loin :

« “Quand l’écart entre les classes intellectuelles et les classes laborieuses se creuse, les premières n’ont plus aucune influence et les secondes n’en tirent aucun bénéfice”, affirme l’historien Thomas Buckle. Dans la civilisation complexe de la modernité, la propagande est l’outil propre à réduire cet écart. »

Ce n’est donc pas un hasard si de plus en plus de médias mettent en avant la figure de Jancovici. Il s’agit d’amener l’opinion publique sur un « terrain d’entente », de lui proposer un nouveau discours conforme à ses attentes. Un discours qui permettra d’obtenir le consentement pour maintenir le statu quo, autrement dit l’accélération technologique. Car la technocratie a besoin d’un régime totalitaire pour organiser le rationnement de la population, l’objectif étant de rediriger les flux d’énergie et de matière vers les éléments vitaux du système-monde technologique – l’armée, la police, l’industrie. Mais la technocratie peut aussi « intervenir sur les circonstances », selon la formulation de Bernays. Nous avons par exemple eu droit à un avant-goût du techno-totalitarisme décarboné durant la crise sanitaire.

Autre élément notable dans le discours de Jancovici et ses apôtres, l’absence de mention des NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, sciences informatiques et cognitives), les fameuses technologies convergentes. Le livre de vulgarisation de la planification écologique proposée par le Shift Project ne parle à aucun moment de cette révolution industrielle en cours[20]. Le gourou du rationnement et de la décarbonation ne mentionne pas non plus ces choses-là dans ses écrits. Même chose en interview, il n’est pas interrogé dessus. On peine à croire que ces experts bien informés ignorent ce projet transhumaniste menant vers une société eugéniste, un projet financé à coups de milliards par l’Europe, comme toujours avec nos impôts.

Comme l’explique l’historien des techniques et de l’environnement François Jarrige dans un récent entretien, « tout choix technique est un choix politique[21] ». C’est pourquoi depuis les débuts de l’ère industrielle, des résistances populaires tout à fait légitimes émergent face au projet de société industrialiste[22]. Et c’est en contournant et/ou en réduisant au silence les résistants que la technocratie parvient à nous imposer depuis deux siècles sa révolution industrielle, ainsi que son corollaire – un désastre social et écologique d’échelle planétaire.


  1. Voir les liens suivants. A noter que cette revue est évidemment tout sauf indépendante et sert à diffuser la ligne politique de l’Institut polytechnique de Paris.

    https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/societe/les-francais-ont-une-excellente-image-de-la-science-mais-de-faibles-connaissances/

    https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/societe/sondage-65-des-francais-pensent-quil-faut-ralentir-les-innovations-face-au-rechauffement/

  2. Nicolas Celnik et Fabien Benoït, Techno-luttes : enquête sur ceux qui résistent à la technologie, 2022.

  3. Voir le numéro 9 de la revue Survivre cofondée par le mathématicien Alexandre Grothendieck : https://sniadecki.wordpress.com/2012/05/16/grothendieck-scientisme/

  4. Pièces et main d’œuvre, Manifeste des chimpanzés du futur contre le transhumanisme, 2017.

  5. https://sciences-critiques.fr/allons-nous-continuer-la-recherche-scientifique/

  6. Pièces et main-d’œuvre, Terreur et possession : enquête sur la police des populations à l’ère technologique, 2008.

  7. Edward Bernays, Propaganda : comment manipuler l’opinion en démocratie, 1928.

  8. https://www.polytechnique-insights.com/dossiers/industrie/bioplastiques/produire-des-bioplastiques-a-lechelle-industrielle-quel-sont-les-enjeux/

  9. https://www.polytechnique-insights.com/dossiers/science/travail-handicap-armee-la-revolution-de-lhumain-augmente/

  10. https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/science/lordinateur-quantique-tout-comprendre-en-15-minutes/

  11. Jeffrey Herf, Le modernisme réactionnaire : haine de la raison et culte de la technologie aux sources du nazisme, traduit en 2018 aux éditions L’échappée.

  12. https://www.lhistoire.fr/urss-les-ing%C3%A9nieurs-prennent-le-pouvoir

  13. L’ingénieur polytechnicien Jean-Marc Jancovici a récemment été interviewé par HugoDécrypte, l’un des premiers Youtubeurs de France en termes d’audience : https://youtu.be/iWGaYMa90v4?si=FvvztylE8aOEK63i

  14. Voir le numéro 196 du journal La Décroissance paru en février 2023 et intitulé « Electrification générale, piège final ? ».

  15. https://reporterre.net/Titane-lithium-l-Europe-ouvre-un-open-bar-pour-l-industrie-miniere

  16. La construction de la première « gigafactory » de batteries électriques en France a été saluée dans une tribune au journal Le Monde par l’ingénieur polytechnicien Jean-Marc Jancovici : https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/06/13/transition-ecologique-il-nous-faut-produire-des-vehicules-plus-efficaces-plus-sobres-et-accessibles-a-tous-ceux-qui-dependent-de-l-automobile-au-quotidien_6177362_3232.html

  17. https://www.lechiffon.fr/la-courneuve-plongee-dans-le-monde-tres-materiel-du-plus-grand-data-center-de-france/

  18. https://www.partage-le.com/2022/01/11/jancovici-en-bd-mensonges-pre-historiques-et-negation-de-la-domination-par-nicolas-casaux/

  19. « C’est très difficile d’enlever, en démocratie. Vous voyez bien : “— Je vais vous enlever un peu de votre temps de retraite. — Ahhh!” Vous en avez pour 25 ans. Donc je ne dis pas que c’est bien ou mal. Je dis juste : de fait, quand vous regardez, tout ce qui consiste à enlever est quelque-chose qui est extrêmement lent. Et c’est pour ça que les systèmes dans lesquels on a besoin d’enlever rapidement ne sont en général pas des démocraties. »

    La suite ici : https://jancovici.com/wp-content/uploads/2020/07/Jancovici_Mines_ParisTech_cours_5.pdf

  20. The Shift Project, Plan de transformation de l’économie française, 2022.

  21. https://reporterre.net/Francois-Jarrige-Tout-choix-technique-est-un-choix-politique

  22. François Jarrige, Technocritiques : du refus des machines à la contestation des technosciences, 2014.

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